Est-ce que j'aurais trouvé une solution à la chaleur?

Si vous avez lu mes billets de 2021 et 2022, vous savez qu'un de mes gros défis avec la minivan convertie est la gestion de la chaleur. 

Le froid c'est gérable. On met plus de couches; un sleeping en plume, voir une petite couverture chauffante usb branchées sur mes batteries auxiliaires et le tour est joué! Mais le chaud, c'est une autre paires de manches...

Comme je passe beaucoup (trop) de temps sur youtube à écouter des vidéos de vans, je suis tombée, cet hiver, sur un vidéo qui montrait un produit très intéressant; le Zero Breeze. Un air climatisé portatif compact. 

Alors que je me sentais encore aisée dans mes finances (ce n'est plus le cas aujourd'hui, croyez moi!), j'ai décidé de tenter l'investissement. C'est ainsi que, chez moi, dors cette petite machine dans sa boîte depuis avril. 

Le temps chaud des dernières semaines, ainsi que le voyage a venir incessamment à Myrtle Beach m'ont motivé le week-end dernier à voir à l'installation du bidule en question. 

 C'est donc avec l'aide de ma helper préférée, ma maman (oui je suis téteuse de même 😂), que nous nous sommes attaquées au projet. 

Sur la liste de chose à faire: 

1) Faire une base pour l'air clim, pour qu'elle soit "relativement" niveau sur le banc passager 

2) Couper une planche pour qu'elle recouvre la fenêtre 

3) Couper des ronds dans la planche pour installer les sorties d'airs de la clim 

4) Trouver un moyen de fixer les tuyaux à la planche sans que ce soit un trop gros défis à chaque fois.

Pour citer ma mère: "Geogeo aurait été fier de nous deux", nous avons accomplie notre mission de la journée.

C'est vraiment pratique un garage
intérieur individuel!
Enfin un endroit où travailler aisément
et à proximité de l'auto à Mtl.

La coupe de la planche a été un beau défi. Même avec mes réflectix comme patron, la planche n'entrait pas tout à fait.  Il a fallu faire plusieurs ajustements à l'aide de la scie sauteuse et de la sableuse.  Nous sommes arrivées à un résultat acceptable quoi que pas parfait.  Pour qu'elle entre en place, il demeure un petit jeux.  

Je suis en attente d'une commande Amazon (oui je sais Amazon c'est mal, mais c'est la seul place où j'ai trouvé un produit qui pourrait peut-être convenir) pour tenter de boucher un peu le jeu restant avec un caoutchouc autocollant et antidérapant.

Installation vu de l'extérieur

Pour faire tenir les tuyaux sur la planche et pour pas gosser trop après à l'installation et au retrait, je me suis inspiré d'un autre vidéo youtube et nous avons réussie à trouver en magasin ici des adapteurs pour sécheuse qui s'attachent après le tuyaux et se clip après un morceaux que l'on peut viser, dans notre cas, à la planche.  

Pour un peu de protection additionnelle des insecte en tout genre, avant de viser le morceaux à la planche, nous y avons ajouté un petit morceau de tissus moustiquaire.

Adapteur côté tuyaux

Adapteur côté planche

Voilà le résultat de l'intérieur! La machine bien en place sur le siège conducteur, les tuyaux qui sortent pour la prise et la sortie d'air et enfin le tuyaux qui alimente l'air refroidi dirigé vers l'arrière.  Lors de l'utilisation j'aurai mon rideau qui sépare le devant du véhicule de l'arrière ce qui rapetissera encore plus l'espace nécessitant le refroidissement.

Pour l'alimentation électrique, on se mentira pas, c'est pas super économique.  L'idée principale est de pouvoir se brancher sur le 120v lorsque je compte l'utiliser.  Par exemple, le camping à Myrtle offre 3 services donc aucun enjeux là.  Sinon, si je prévois camper en période de canicule, je tenterai de me trouver un endroit offrant au minimum l'électricité.

Mais j'ai aussi investie (toujours quand je me sentais lousse dans mes finances) dans une grosse batterie Jackery de 1500Wh pour les fins de semaines sans services.  Mais je ne suis pas dupe.  je sais très bien que même si c'est la seule chose de branché sur ma batterie, je n'aurai probablement pas assez de jus pour la fournir une nuit entière ou si je l'ai, ce sera une courte nuit et seulement UNE nuit.

Il n'en demeure pas moins, que je pourrais la partir de façon intermittente pour refroidir l'espace en début de nuit et peut-être au petit matin quand le soleil commencera à plomber sur l'auto.

Le projet n'est pas encore entièrement terminé. Il reste à donner quelques couches de vernis sur la planche pour la protéger des intempéries et de trouver un récipient pour récupérer l'eau de condensation de la machine. Et le plus important, de tester le tout dans des vraies conditions! À suivre...

Pour l'instant, la Shopie est heureuse
de son achat et installation!

Retour à la vie de campeuse nomade

Cet été j'ai commencé à avoir des problèmes avec ma roulotte.  Le plancher devant la toilette semblait affaibli.  Quelques vérifications ont été effectuées et de l'eau a été trouvée sous la roulotte entre le plancher et la membrane. Par contre, la source de cette eau demeurait un mystère.  Comme mon gars de réparation "à domicile" est disparu dans la brume (une mauvaise habitude qu'il a des fois) et que je ne voulais pas manquer la belle saison, j'ai décidé de prendre rendez-vous au concessionnaire pour une vérification plus complète seulement au début octobre.

En attendant, le plancher empirait un peu même si j'évitais de marcher dessus. Même si je ne trouvais pas d'eau sous la roulotte, la section concernée demeurait humide même ouverte et aérée Ça n'énonçait rien de bon...

Toute fière de mon achat en 2018

Au concessionnaire en octobre, ils ont tout revérifié. Quelques 600$ plus tard, ils n'ont trouvé aucune fuite sauf la valve du chauffe-eau qui dégouttait et, selon eux, le plancher était difficilement, voire pas pentoute, réparable. Ouch!

Trois options s'offraient à moi:

1) Aller voir un autre réparateur. Mais peu importe, chez un professionnel, la facture serait salée. Probablement dans les 5000$ et plus. En plus, je ne suis pas autonome pour la déplacer. Chaque fois, je dois demander de l'aide des amis (MERCI TELLEMENT BEAUCOUP LES AMIS!!). Mais je n’aime pas devoir dépendre des autres, vous me connaissez.

2) Vivre avec la situation, quitte à la voir s'empirer et voir la valeur de la roulotte descendre encore plus. Voir même avoir un problème de moisissure qui s'installe.

3) Vendre la roulotte et essayer de limiter le plus possible les pertes.

C'est cette dernière option que j'ai choisie. En moins de 10 jours entre la décision de mettre en vente, la mise en ligne de l'annonce et le passage à la SAAQ, j'ai vendu la roulotte. À grosse perte on s'entend, mais au moins je n’ai pas tout perdu et je me suis débarrassée du problème.

C'est donc ainsi que je me suis retrouvée soudainement à redevenir une campeuse nomade. Fini le confort de la roulotte qui m'attend les vendredis d'été. Confort que j'ai apprécié pendant près de 8 ans (3 étés avec la roulotte de ma maman et 5 avec la mienne).

L'année de son achat, elle avait même été
immortalisé en gâteau de fête pour moi.
Surprise de ma maman!

Quand j'y pense, j'ai un peu le cœur gros, même si je sais que pleins de belles aventures m'attendent à bord de ma Dodgefalia. Ma tête, sais que c'était la chose à faire et que j'avais peut-être même besoin de ce petit coup pied dans le derrière pour sortir de ma zone de confort et vraiment utiliser ma minivan pour la raison pour laquelle je l'avais acheté. Mais mes émotions sont pleines d'insécurités; est-ce que je vais avoir chaud/froid dans la minivan? Et les jours de pluie? Est-ce que je vais trouver de beau spot où aller? Est-ce que je vais trouver des amis avec qui y aller? Est-ce que je vais m'ennuyer toute seule?

Et pourtant, ce n’est pas comme si je ne connaissais pas la vie de campeuse nomade! En en plus avec la minivan j'ai un confort plus grand que celui que j'avais à l'époque du camping en tente. 

Je sais que j'ai pleins de belles aventures qui m'attendent, mais il n'en demeure pas moins que c'est le cœur un peu gros que j'ai regardé ma roulotte partir tantôt. Mais malgré ça, j'ai oublié d'immortaliser le moment du départ 😅

La roulotte est officiellement partie.
Le prochain au revoir sera pour le
terrain dans quelques semaines et
après la vente des derniers articles.

Alors amis, j'en appel à votre aide! Aidez-moi à découvrir de beaux endroits accessibles en auto et accessible à une fille qui travaille encore 4 à 5 jours semaines à Montréal. Des endroits qui valent la peine de sacrifier un peu le confort pour le bonheur de la nature, le plaisir des moments entre amis, la découverte de nouveaux lieux, la rencontre de nouvelles personnes ou la rencontre de soi-même. 

En échange, bien vous aurez peut-être droit à un peu plus d'aventures sur le blogue 😜😂

Est-ce que je referais une croisière?

Jusqu'à présent je n'avais jamais vraiment été attirée par les croisières car je n'étais pas du tout sûr que j'aimerais cela.  Par contre, s'il y avait une destination pour essayer, c'était bien l'Alaska! Car en plus du fait que certaines villes ne sont accessible que par la voie maritime, l'attrait est aussi de voir les glaciers à partir de la mer. Alors ce voyage fut, pour moi, l'occasion parfaite de déterminer si ce type de transportation me convient.

Je peux comprendre l'attrait des croisières pour certain. Ça permet de couvrir de bonnes distances tout en pouvant poser ses valises à seul endroit. La distance est souvent parcouru la nuit, pendant qu'on dort, et plusieurs services sont offerts sur le bateau.

De mon côté, je savais par contre que je ne serais pas le genre à profiter des activités sur le bateau, et ce, même si ce n'est pas le choix qui manque. Ça va du casino, aux spectacles de fin de soirée en passant par les jeux de toutes sortes, les ateliers de sculpture sur fruits, les tournois de ping pong, bingo, et j'en passe. 

Alors est-ce que la réalité a confirmé mes impressions? Version courte, oui. Version longue, voici pourquoi:

Tout d'abord, tout ceux qui disent qu'on ne sent pas le mouvement sur ces grands bateaux, soit ils vous mentent soit ils sont très peu sensible au mouvement des bateaux. Je vous rassure, je n'ai pas eu de nausées pendant ce voyage. Mais je sentais définitivement le mouvement et surtout lorsque je me couchait le soir.  Nous avons eu une mer vraiment calme mais je peux très bien imaginer que dans un contexte plus agité mon mal des transports s'en ferait ressentir.  Je craindrais donc de faire une croisière dans une étendue d'eau plus vaste et plus sujette au déchainement des éléments.

Ensuite, comme je m'y attendais, je ne suis pas le genre à participer à la vie interne du bateau. Pour moi, l'attrait se trouve vraiment à l'extérieur du navire. Ainsi les contraintes liées à l'heure d'arrivée, heure de départ du bateau brime un peu mon besoin d'exploration.  Si tu veux être sûr d'en faire et voir le plus possible, les excursions offertes par le croisiériste ou par une compagnie au rivage est la meilleure option. Par contre, elle n'est définitivement pas la moins chère! Les compagnies savent que nous sommes un paquet de touristes avec du temps limité pour faire l'excursion elle-même mais aussi pour le magasinage des excursions. Pour vous donner une idée, le prix de nos excursions variait de 45$ US à 349$ US par personne. Dans certains cas, plutôt que de faire une excursion nous avons envisagé faire le tour de gondole qui nous amenait à un beau point de vue (Icy Strait Point et Juneau), bien même là il n'y avait aucune économie à faire puisque celui-ci coutait 50$ US par personne... 

Est-ce qu'une autre destination auraient été meilleur marché? Peut-être, mais la contrainte d'heure d'arrivé et de rembarquement aurait été le même.

Ainsi pour ces raisons, dans mon cas personnel, si une destination est facilement explorable autrement, je favoriserait le voyage terrestre. Quitte à être dans mes valise et quitte à me payer des transferts en bateau et en avion à l'occasion plutôt qu'une croisière. Par contre, je ne regrette en rien celle que j'ai effectué et j'ai bien aimé mon expérience et et j'ai adoré mon voyage. Il n'en demeure pas moins que la croisière ne sera pas mon premier choix de type de voyage.

Je vous laisse sur quelques photos de notre bateau, le Majestic Princess.

Notre bateau à notre arrivée à Whittier

Notre chambre avec balcon

Le deck supérieur du bateau avec un des bains tourbillon

Quand on s'approchait de notre chambre,
elle nous reconnaissait et notre porte
s'ouvrait automatiquement

Le halle principal du bateau

Dernier jour du voyage en Alaska: Vancouver

Notre bateau arrivait à Vancouver à 3h30 le matin, notre vol était à 23h20 le soir de cette même journée. Nous avons beaucoup hésité à savoir comment nous occuperions cette journée.  Dans les options que nous avions:

1) Nous rendre à l'aéroport au débarquement du bateau, trouver un moyen d'entreposer nos bagages, retourner en ville via le skytrain et explorer Vancouver

2) Prendre l'excursion avec le croisiériste "Hop on and off sightseeing on your own with airport transfer". Cette excursion comprend le transfert des bagages directement à l'aéroport, un billet pour l'autobus touristique de Vancouver qui permet de se rendre à divers sites touristiques et le billet pour le Skytrain pour se rendre à l'aéroport à la fin de la journée.

3) Prendre l'excursion avec le croisiériste "Stanley Park Visit & City Highlights drive with airport transfer". Soit une excursion de 3h des points fort de la ville avec arrivée à l'aéroport à midi.

Après quelques réflexions et changements d'idées, nous avons finalement opté pour l'option 3. La raison, nous voulions tenter de changer notre vol pour un plus tôt.  Au moment de réserver l'excursion, il y avait un départ pour Montréal à 13h30 et un à 16h30 disponible et nous aurions bien préféré prendre l'un de ces vols. Ce qu'une arrivée à l'aéroport à midi nous aurait permis de tenter.

Avec le recule, était-ce le bon choix? Probablement pas. L'excursion était plutôt moche. Le chauffeur/guide peu intéressant ne fournissait pas beaucoup d'informations; c'était le jour et la nuit comparé à nos chauffeurs/guides en Alaska.

Nous avons fait deux arrêts de 20 minutes où l'on pouvait sortir de l'autobus.  Le premier au Stanley park, près des mythiques totems où j'ai pris ces quelques photos.

Vu de la ville à partir du parc, le bateau au loin est le notre

Les totems

Gravures sur une arche

Statue

Clairement, on est au Canada!
Il y a des outardes dans les parcs

Notre deuxième sortie de l'autobus s'est effectuée dans le secteur Gastown.  Le chauffeur nous a dit qu'il y avait une horloge spéciale à l'autre coin. Sans plus d'explication.  Je suis donc allé la prendre en photo. J'ai remarqué que de la vapeur s'échappait de l'horloge. J'ai appris quelques minutes plus tard, que ce qui la rendait spéciale c'est le sifflement qu'elle produit à tous les quarts d'heure.  Malheureusement, appris trop tard pour prendre le sifflement en vidéo, alors vous n'avez ici que la photo de ladite horloge. Mais comme l'internet regorge de tout, j'ai trouvé un vidéo sur youtube qui permet d'entendre le sifflement.

À la suite de ce tour d'autobus, tout à fait palpitant (lire ici l'ironie) nous fûmes déposées à l'aéroport vers 11h45.  Heure parfaite pour tenter notre changement de vol.  La ligne était plutôt longue pour parler à un préposé d'Air Canada, et comble du malheur, la personne sur qui nous sommes tombées n'était pas du tout aidante.  Elle lisait les procédures au fur et à la mesure et elle a fini par nous dire qu'il y avait rien à faire parce qu'on avait acheté les billets avec un agent de voyage... alors que l'agent de voyage avait dit de demander le jour même au comptoir car s'il effectuait le changement de son côté les frais seraient exorbitants.

Françoise a donc demandé de parler à quelqu'un d'autre, un superviseur ou n'importe qui d'autre. Après plusieurs minutes à attendre en arrière du comptoir que quelqu'un viennent nous parler, Françoise est elle-même aller trouver une autre personne. Avec celle-ci le changement était possible mais coûterait 400$ pour avoir un vol avec escale à Toronto qui nous amènerait à Montréal à 2h le matin plutôt que 7h. On décida donc que ça n'en valait pas la peine et qu'on garderait notre vol direct initial.

Il fallait donc occuper les 11 heures qui nous séparaient de notre vol. 

Première mission, se débarrasser de nos bagages pour ne pas avoir à les trainer tout le long.  Nous avons donc enregistré deux valises, la mienne et la valise "dure" de Françoise. Il nous restait nos bagages à main:  mon sac à dos bien plein et un sac à roulette acheté à Denali pour jouer un peu moins à tetris avec nos bagages.  Nous les avons donc laissés à la consigne de l'aéroport pour environ 20$.  Une économie comparée au frais de chiro/massothérapeute si nous avions dû trainer nos sacs toute la journée.

Deuxième mission, nous occuper. Notre chauffeur d'autobus, nous avait informé en approchant de l'aéroport qu'il y avait un centre d'achat et un casino tout près et que c'était gratuit de s'y rendre.  Nous nous sommes donc informé à ce sujet.  Il y avait en effet un Outlet à proximité. Pour ce rendre, il fallait prendre le skytrain. Le billet était gratuit pour cette station.  Nous y avons donc trainé 3h. Dîner à un resto japonais, fait du lèche vitrine et relaxé au soleil.

Lézarder aux Outlets

Reste qu'après 3 heures dans les outlets, nous avions fait le tour. Notre visite de Vancouver, nous ayant pas vraiment donné le goût de retourner à certains endroits, nous avons donc fait le choix de retourner à l'aéroport où nous avons attendu patiemment notre vol en nous occupant à "niaiser" sur internet.

Au moins la vue était belle

Nous avons trop tardé à aller manger, au point où lorsqu'on s'est décidées tout les restos de l'aéroport étaient fermés. L'option qui nous restait était de petits sandwich de dépanneur à 11$... bof pas trop tentant. Pas grave, nous avions notre plan B. Le bon vieux cup-a-noodle!  Vraiment, le meilleur ami du voyageur en avion cheap.  Tout ce qu'il faut c'est de l'eau chaude. On a donc profité des quelques minutes d'ouverture qui restait au Starbuck pour demander une tasse d'eau chaude (au coût de 0,25$ mais avec refils gratuit) pour pouvoir concocter notre souper gastronomique et ce fut cela!  Puis embarquement dans l'avion à l'heure et retour à Montréal.

Mot de la fin sur ce voyage

Bien que je pense faire un autre billet sur mes impressions des voyages en croisières, je crois qu'il est aussi à propos de faire une petite conclusion à ce voyage de 12 jours en Alaska.

Je ne peux compter le nombre de fois où nous avons dit à haute voix que nous étions chanceuses et privilégiées de faire ce voyage.  Chanceuses pour la température, entre autre. Privilégiées car ce n'est pas, non plus, donné à tous le monde de voyager, nous en sommes que trop consciente.

Je croyais que nous serions émotives tout le long de ce voyage compte tenu des raisons qui nous y avait amené. Mais nous avons plutôt été dans la gratitude et l'appréciation du moment présent. George nous a accompagné tout le long du voyage; moi dans mon journal du voyage, et Françoise dans son sac. Mais il nous a aussi accompagné en pensés à de nombreuses occasions.

Malgré les quelques complications que nous avons pu avoir à cause du contexte pandémique, je n'aurais pas remis ce voyage pour rien au monde. Il demeurera gravé dans ma mémoire à tout jamais, comme d'un magnifique voyage passé en compagnie de ma maman chérie et avec Geogeo en pensés avec nous et qui veillait sur nous.

Les derniers jours sur la croisière

Jour 9 du voyage en Alaska

Le jour 9, nous sommes arrêtés à Ketchikan pour quelques heures. L'arrêt y était relativement court 8h à 14h45. Nous avions tout de même prévue d'y faire une excursion, soit la "Wilderness Cruise & Silverking Lodge Seafood Feast".

Tout d'abord, il faut dire que Ketchikan est la capital de la pluie. Selon ce que les résidents nous ont dit, il y aurait 300 jours de pluie par année. Nous avons eu la chance d'y être lors d'un des 65 jours de pas de pluie, et encore mieux il faisait beau gros soleil!

Notre activité de 3h45 était décrite comme comprenant un passage guidé de la ville de Ketchikan en autobus, un tour de bateau où il était possible d'apercevoir des marsouins, phoque et baleines qui sont, semble-t'il des visiteurs fréquents le long de l'itinéraire et une halte à un nid d'aigle actif. Nous nous rendrions par la suite au Silverking Lodge où nous aurions un promenade en forêt et un repas de fruits de mer qui nous attendrait.

La réalité, le tour d'autobus n'était pas très bucolique et intéressant, il était plutôt semblable à tous les autres. C'est à dire que son but premier était de nous déplacer du point A au point B sans plus, avec en bonus quelques informations diffusées par chauffeuse sur la ville. 

D'ailleurs, je me permet de noter ici, que plusieurs chauffeurs d'autobus étaient de jeunes étudiants d'ailleurs aux États-Unis, qui passaient la saison d'été en Alaska.  C'était rafraichissant de voir des jeunes, souvent des femmes aussi, conduire les autobus et nous transmettre des informations sur la région.  J'avoue que c'est pas l'idée typique que je me fait du chauffeur d'autobus d'ici... 

Bref après ce petit tour d'autobus nous sommes embarquées sur notre bateau.

Premier arrêt, le nid d'aigle actif. Le couple d'aigle y vivrait depuis plus de vingt ans. Par contre, dernièrement, la communauté s'inquiète un peu pour ceux-ci car en plus de vieillir, cette année, ils n'ont pas eu de bébé. Cela démontrait qu'ils sont sur un déclin.

Malgré l'envoi de poissons par notre guide, les aigles se sont montrés discrets. Un seul est apparu quelques instant, mais il n'a même pas ramassé le poisson. Il a simplement passé tout droit pour ne jamais revenir dans notre champ de vision.

Seul cliché que j'ai réussi à prendre avant qu'il ne disparraisse

Nous n'avons aperçu aucune autre faune lors de se tour de bateau. Un arrêt à un emplacement où l'on retrouverait normalement des phoques étaient vide. Et bien que la guide croyait que c'était signe de la présence d'un orque dans les parages, nous n'avons vu aucune baleine non plus.

Par contre, comme je l'ai indiqué plus tôt, la journée était magnifique et la balade permettait d'observer de beaux paysages, alors malgré tout, le tour en bateau était bien agréable.

Arrivés au Lodge, nous avons eu un peu d'information sur celui-ci.  Il s'agit d'une destination très prisée par les pêcheurs. Plusieurs vont y passer une semaine ou plus. Je peux comprendre pourquoi et surtout lorsqu'on a vu certaine prise sur le quai (désolé je ne les ai pas prises en photo). On retrouve sur le terrain plusieurs sculptures sur bois effectuées à la scie à chaine.

À l'arrière du Lodge se trouve une forêt verdoyante de cèdres et de mousses. L'odeur qui se dégage de cette forêt est simplement divine. Je crois que mes papilles olfactives ont été tout autant comblées lors de cette balade que mes yeux. J'aurais aimé que la technologie me permette de vous capturer ces effluves, mais malheureusement, nous n'en sommes pas encore rendu là 😂.

La balade de 20 à 30 minutes s'est effectuée tout le long sur un beau parcours pavé de bois. Ce revêtement est essentiel compte tenu de l'humidité du sol.

Au bout du chemin, on retrouve un des plus gros cèdre rouge de l'Amérique (ou du monde, je ne sais plus trop).

Nous avons par la suite rebroussé chemin pour revenir au Lodge, où l'activité de la journée que j'attendais le plus nous attendait; le diner!!!!

Tu sais, que le repas sera savoureux
quand la nappe est faite de papier journal
et que ce sont les ustensiles qui t'attendent

Comme vous pouvez vous en douter par la manière dont la table était mise, le diner allait avoir un petit côté particulier. Comme les dieux de l'internet sont de mon bord, je vous laisse donc découvrir dans le vidéo ici bas comment le diner nous a été servi 😜

Notre portion au début du repas

Ce qui en restait à la fin

Avant de quitter le Lodge, nous avons eu droit à une visite surprise. Un petit faon pas du tout timide qui s'est laissé approcher et prendre en photo.  Voici ma préférée:

Notre tour c'est fini un peu en empressement avec un retour en bateau accéléré pour retrouver l'autobus qui nous ramènerait à notre croisière car celle-ci devait partir. Heureusement nous sommes arrivés à temps, soit avec une quinzaine de minutes de lousse avant de reprendre le large.

Nous avons donc poursuivi notre après-midi en profitant du soleil sur le balcon du bateau, avec un petit verre (ce n'était pas de bons choix finalement) et un plat de chip livré à la chambre, jusqu'à ce que la brume s'installe et que la vue devienne moins intéressante.

Jour 10 du voyage en Alaska

Le jour 10 du voyage fut une journée complète passée en mer.  Elle était bien appréciée pour faire la grâce matinée, se reposer et surtout faire les bagages car ils devaient être à la porte à 22h ce soir là, prêts pour le débarquement prévu le lendemain.

Il n'y a donc pas eu d'événement de mention sauf pour ce sous-marin aperçu en mer.

On s'envoie en l'air, suivi d'une marche gourmande

Jour 8 du voyage en Alaska

Depuis sa réservation, qu'on gardait nos attentes pour cette excursion à Juneau basses. La raison, est qu'elle est souvent annulé à cause de la température.  L'équipe nous a d'ailleurs dis que dans le dernier mois, 70% des tours avaient été annulés. Ce que nous avions au programme à Juneau était un tour d'hélicoptère et une marche sur le glacier Mendenhall. 

Ce glacier à environ 19 km de long. Ce glacier ce serait formé il y a 3000 ans. Il s'est retiré de 2,82 km depuis 1958 lorsque le lac Mendehall a été créé, et de plus de 4km depuis 1500. L'aspect actuel du glacier laisse croire qu'il continuera de se retirer dans les prochaines années. Il finira peut-être donc par disparaître un jour.

Nous devions dont être sur le quai à 7h15. On s'était informées et on nous avait dit que si le tour était annulé on se ferait appeler à notre chambre le matin. Nous avons donc fait venir un petit déjeuné à notre chambre pour 6h30-7h; croissant, jus d'orange, fruits, yogourt et thé. Pas d'appel, on est sorti au quai.

Mais même là, je gardais en tête la possibilité de l'annulation.  Par contre quelqu'un était bien au quai pour nous accueillir et on nous a fait embarquer avec 6 autres personnes dans un autobus pour nous rendre à l'héliport.  Malgré tout, j'étais toujours pas confiante que le tour aurait lieu.  Nous avons écouté le vidéo de sécurité et nous avons mis des bottes à crampons par dessus nos bottes de marches.  Ça commençait à être vrai là. Nous nous sommes par la suite dirigées sur le tarmac et nous sommes assises dans l'appareil. C'est vraiment vrai, nous allions faire notre premier tour d'hélicoptère!! 😆

Selfie dans l'hélico

On capture le moment

Notre pilote

Nous avons été accueillies sur le glacier par deux guides bien sympathiques. Puis nos hélicos sont partis!! Ils nous ont laissé seuls sur le glacier. Mais ne vous en faites pas, ils sont revenus nous chercher.

En plus de nous donner des explications sur le glacier, nos guides avaient la gentillesse de jouer les photographes. Nous avons ainsi déambulé une vingtaine de minutes sur le glacier en admirant la grandiosité du paysage.

À notre arrivée sur le glacier avant
que l'hélico ne nous laisse seules

Ce qui semble de la neige sale
est en fait, des résidus de roches
broyés par le passage du glacier

La couleur de la glace était
simplement incroyable

Retour à la case départ

Il est revenu nous chercher

L'hélicoptère nous a ramener à bon port. Nous avons retirer nos sur-chaussures à crampons, et repris l'autobus en direction du port. Sur le chemin de retour en autobus, j'ai eu la chance de capturer ce bel aigle.

Foodie walking tour

Vous savez comment gourmande je suis et surtout quand vient le temps de manger poissons et fruits de mer, bien je ne pouvais pas passer à côté de cette excursion ! En plus, elle était combinée avec un tour a pied de la ville et pleins d'informations intéressantes sur l'endroit où nous étions. 

Bien que nous avions pu sortir de la liste d'attente et obtenir des billets, la personne au comptoir de réservation trouvait que le délais entre le tour d'hélicoptère et cette activité était trop serrée. J'avais donc initialement annulé le tour. Elle avait par contre aussi suggérer de se présenter le jour même pour voir si des places était disponible, si nous étions revenu à temps du premier tour. C'est donc ce que nous avons fait. Par contre, j'ai fait ce tour seule puisque maman était un peu fatiguée et préférait se reposer à la chambre. C'est donc ainsi que j'ai embarquer dans le Foodie Walking tour de Juneau.

Premièrement j'ai rencontrer le guide, le groupe et un petit phoque qui se tenait dans port en attente de morceaux de poissons qui tomberaient au moment du déchargement des bateaux.

Guide et groupe

Ensuite nous sommes partis pour notre tour. Premier arrêt "Tracy's King Crab Shack" à proximité des quais des croisiéristes. Leur chaudrée de homard, que j'ai eu la chance de gouter, à remporter des prix. Nous y avons aussi apprécié un petit crab cake, servi avec un roll et une petite sauce légèrement épicée.

En route pour le deuxième arrêt, nous avons pu admirer une récente murale qui représente une personne importante qui s'est battue pour les droits des autochtones et des femmes. C'est grâce à elle, si l'Alaska est le seul état qui n'a pas de réserve.  Son nom, que je n'a pas retenu malheureusement, est à consonance Russe car les autochtones ont dû prendre de tel nom lors de l'occupation de l'Alaska par les russes.

Nous sommes par la suite arrêtés à notre deuxième arrêt bouffe. Le "Hangar on the wharf pub and grill".  Ce restau dans un vieux hangar, nous a servi des Nigri de flétan grillé à la torche avec un Margarita au Wuzu. On avait droit à 2 morceaux de Nigri chaque, j'ai hérité d'un 3e fourni par un membre du groupe qui n'avait pas apprécié plus que cela. Dommage pour lui, mais super pour moi 😜

En se déplaçant vers le prochain arrêt nous avons aperçu cette belle murale sur le bâtiment de l'hôtel de ville. Elle représenterais la naissance de l'homme selon les légendes des premières nations du coin.

Notre prochain arrêt, serait le quartier général de l'entreprise qui fait les tours. Nous y sommes arrêtés pour goutter à une tartinade de saumon fumé, à du caviar de saumon fumé et à une salsa fait à base d'algues qui ont une concentration très élevée de vitamine C.  J'aurais probablement pu manger les assiettes de tous le monde. Tellement c'était bon.  Heureusement, ils nous ont fourni une recette de tartinade pour qu'on puisse la reproduire à la maison ainsi qu'un petit sac avec une demie-livre de nougat de chocolat.

Après cette dégustation, nous avons poursuivi notre chemin pour une petite roulotte de tacos de poisson; "Deckhand Dave's fish tacos"  En quelques années le propriétaire de cette roulotte s'est frayé toute une réputation pour ses tacos fait à base de "rock fish". Un poisson moins prisé dont les pêcheurs doivent le conserver la prise lorsqu'il le sorte de l'eau avec le reste de leur prises du jour.  La raison, ce poisson a un organe rempli d'air et lorsqu'il est remonté à la surface, le changement de pression de l'eau fait en sorte que l'organe gonfle et que le poisson meurt. Les pêcheurs ont dont l'obligation de le conserver.  Ce taco est une belle façon de mettre en valeur un poisson qui l'est moins. Il était simplement savoureux!

Avant dernier arrêt un salon de thé où nous avons eu un thé inspiré par la couleur des glaciers.  Une plante ajoutée à ce mélange de thé y confère cette belle couleur d'un bleu profond. Notre guide expliquait également que celle-ci changeait de couleur selon le PH, alors si on y avait ajouté du citron, notre thé serait devenue rosé. Le thé était accompagné d'un petit biscuit bien savoureux.

Enfin, le dernier arrêt fut le bar, où nous avons dégusté un Mojito de bleuet fait par une compagnie locale. Très bon drink local, dommage qu'il n'en vendent pas à la maison, ce serait super pour une journée chaude de camping.

Bien que j'ai envisagé un arrêt au Tracy's king crab shack sur le chemin du retour pour y manger quelques pattes de crabe, j'ai plutôt opté pour la sagesse en retournant sur le bateau rejoindre Françoise.  Nous avons donc passé un petit après-midi relaxe avant que le bateau ne reprenne la mer pour la prochaine destination.

Et après souper, avant de se coucher, nous avons eu droit à un magnifique couché de soleil sur les montagnes, un des rares que nous avons eu la chance d'observer. Assez beau pour que je ressorte mon appareil pour immortaliser le moment.